La pérennité d’une activité dans le temps se construit sur la formation et l’implication des jeunes générations. C’est pourquoi de nombreux clubs se sont tourné vers des activités scolaires de jeu de dames pour entrer en contact avec les jeunes.
Outre l’ambition de trouver de jeunes talents, la pratique du jeu, et du jeu de dames en particulier, développe des compétences que chaque jeune pourra réemployer dans son cursus de formation et dans sa vie d’adulte. Mais c’est aussi et surtout l’occasion de transmettre une culture populaire qui représente un lien entre les générations.
Education Nationale et Jeu (Selon la circulaire ministérielle n° 2007-051 du 02 mars 2007) :
La pratique de jeux mathématiques et de jeux qui sollicitent et stimulent le raisonnement logique, comme les échecs (…) contribue à la formation mathématique des élèves et doit donc être encouragée.
Les clubs qui se lancent ont besoin de soutien car il faut tenir sur la durée. Comme dans tous les sports physiques, les sports de l’esprit nécessitent des années de pratique pour atteindre le haut niveau. Pour amener un jeune de 8 ans au niveau de performance international à 18 ans il faut que les formateurs s’engagent sur 10 ans ! Ce n’est pas évident dans la période actuelle.
La FFJD dispose de formateurs compétents et expérimentés. Mais elle n’est pas reconnue comme un sport, ce qui l’empêche de rivaliser avec les Pays-Bas, la Russie ou la Pologne, par manque de moyens.